Un article sur Le monde
Un militant pro-démocratie vietnamien formé en France encourt la peine de mort lors de son procès qui pourrait se tenir fin décembre, a-t-on appris jeudi auprès de sa famille. Nguyen Tien Trung, 25 ans, avait été arrêté en juillet avec d'autres dissidents, parmi lesquels Le Cong Dinh, un avocat réputé pour sa défense de confrères militants des droits de l'homme.
"Trung m'a dit qu'il serait probablement jugé à la fin du mois", a déclaré à l'AFP son père, Nguyen Tu Tu, après une rencontre en prison avec son fils, jeudi matin.
"Il va bien", a-t-il ajouté. Lors de son arrestation, Trung était initialement poursuivi pour "propagande contre l'Etat". Cette accusation, punissable d'une peine de prison, a été requalifiée en "tentative de renversement du régime du peuple", passible de la peine capitale, selon son père.
Selon les autorités vietnamiennes, Nguyen Tien Trung, Le Cong Dinh, et un autre militant, Tran Anh Kim, entretenaient des liens avec le Parti démocratique du Vietnam, interdit dans le pays communiste. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont exprimé leur préoccupation sur leurs cas. Le Vietnam nie systématiquement l'existence de prisonniers de conscience ou politiques sur son sol, affirmant au contraire respecter la liberté d'expression et ne mettre derrière les barreaux que des personnes ayant violé la loi.
Dans un courrier transmis à l'ambassade France au Vietnam, la parlementaire française Nicole Kiil-Nielsen a appelé à la libération de Trung, qui avait obtenu en France un diplôme d'ingénieur en informatique. "C'est un démocrate et un pacifiste", a-t-elle affirmé dans cette lettre mise sur un blog par des partisans du jeune homme.
Un militant pro-démocratie vietnamien formé en France encourt la peine de mort lors de son procès qui pourrait se tenir fin décembre, a-t-on appris jeudi auprès de sa famille. Nguyen Tien Trung, 25 ans, avait été arrêté en juillet avec d'autres dissidents, parmi lesquels Le Cong Dinh, un avocat réputé pour sa défense de confrères militants des droits de l'homme.
"Trung m'a dit qu'il serait probablement jugé à la fin du mois", a déclaré à l'AFP son père, Nguyen Tu Tu, après une rencontre en prison avec son fils, jeudi matin.
"Il va bien", a-t-il ajouté. Lors de son arrestation, Trung était initialement poursuivi pour "propagande contre l'Etat". Cette accusation, punissable d'une peine de prison, a été requalifiée en "tentative de renversement du régime du peuple", passible de la peine capitale, selon son père.
Selon les autorités vietnamiennes, Nguyen Tien Trung, Le Cong Dinh, et un autre militant, Tran Anh Kim, entretenaient des liens avec le Parti démocratique du Vietnam, interdit dans le pays communiste. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont exprimé leur préoccupation sur leurs cas. Le Vietnam nie systématiquement l'existence de prisonniers de conscience ou politiques sur son sol, affirmant au contraire respecter la liberté d'expression et ne mettre derrière les barreaux que des personnes ayant violé la loi.
Dans un courrier transmis à l'ambassade France au Vietnam, la parlementaire française Nicole Kiil-Nielsen a appelé à la libération de Trung, qui avait obtenu en France un diplôme d'ingénieur en informatique. "C'est un démocrate et un pacifiste", a-t-elle affirmé dans cette lettre mise sur un blog par des partisans du jeune homme.
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