Source: Figaro
Les Vietnamiens condamnés à des peines allant jusqu'à seize ans de prison pour tentative de subversion du régime communiste de Hanoï devraient être jugés en appel le 11 mai à Ho Chi Minh-Ville (ex-Saïgon, sud), selon une source au sein de la Cour aujourd'hui.
"Le procès se tiendra le 11 mai", a-t-elle indiqué à l'AFP.
En première instance en janvier, Le Cong Dinh, avocat connu pour sa défense de confrères militants des droits de l'homme, Nguyen Tien Trung, blogueur-informaticien formé en France, et deux autres hommes, Tran Huynh Duy Thuc et Le Thang Long, avaient été reconnus coupables d'"activités visant à renverser l'administration du peuple". Le crime est passible de la peine de mort.
Selon la source au sein de la Cour, seuls Dinh, Thuc et Long, condamnés à des peines respectives de cinq, 16 et cinq ans de prison, ont fait appel.
Trung qui avait écopé de sept ans, ne conteste pas sa condamnation, mais parce qu'il est impliqué dans l'affaire, il devra tout de même être présent lors de l'appel, a-t-elle précisé.
En janvier, la Cour avait accusé les quatre hommes d'avoir porté "atteinte à la sécurité nationale". Elle leur avait reproché leur défense du multipartisme, une "collusion" avec des groupes "réactionnaires exilés à l'étranger" et d'avoir tenté de renverser le gouvernement par des moyens "non violents", notamment par de la "propagande" anti-régime sur internet.
Le procès, d'une journée, avait valu une pluie de critiques à Hanoï, de l'Union européenne, des Etats-Unis et d'organisations de défense des droits de l'homme et des médias.
Diplomates occidentaux et militants des droits de l'homme dénoncent depuis plusieurs mois une détérioration de la situation de ces droits au Vietnam. Certains n'excluent pas un lien avec l'approche du prochain congrès du Parti communiste au pouvoir, début 2011.
Depuis octobre, au moins 20 militants ont été condamnés à de la prison ferme dans le pays.
Les Vietnamiens condamnés à des peines allant jusqu'à seize ans de prison pour tentative de subversion du régime communiste de Hanoï devraient être jugés en appel le 11 mai à Ho Chi Minh-Ville (ex-Saïgon, sud), selon une source au sein de la Cour aujourd'hui.
"Le procès se tiendra le 11 mai", a-t-elle indiqué à l'AFP.
En première instance en janvier, Le Cong Dinh, avocat connu pour sa défense de confrères militants des droits de l'homme, Nguyen Tien Trung, blogueur-informaticien formé en France, et deux autres hommes, Tran Huynh Duy Thuc et Le Thang Long, avaient été reconnus coupables d'"activités visant à renverser l'administration du peuple". Le crime est passible de la peine de mort.
Selon la source au sein de la Cour, seuls Dinh, Thuc et Long, condamnés à des peines respectives de cinq, 16 et cinq ans de prison, ont fait appel.
Trung qui avait écopé de sept ans, ne conteste pas sa condamnation, mais parce qu'il est impliqué dans l'affaire, il devra tout de même être présent lors de l'appel, a-t-elle précisé.
En janvier, la Cour avait accusé les quatre hommes d'avoir porté "atteinte à la sécurité nationale". Elle leur avait reproché leur défense du multipartisme, une "collusion" avec des groupes "réactionnaires exilés à l'étranger" et d'avoir tenté de renverser le gouvernement par des moyens "non violents", notamment par de la "propagande" anti-régime sur internet.
Le procès, d'une journée, avait valu une pluie de critiques à Hanoï, de l'Union européenne, des Etats-Unis et d'organisations de défense des droits de l'homme et des médias.
Diplomates occidentaux et militants des droits de l'homme dénoncent depuis plusieurs mois une détérioration de la situation de ces droits au Vietnam. Certains n'excluent pas un lien avec l'approche du prochain congrès du Parti communiste au pouvoir, début 2011.
Depuis octobre, au moins 20 militants ont été condamnés à de la prison ferme dans le pays.
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